Stand Antigone “Hommage aux femmes battantes”.
Antigone tiendra un stand à la Salle noire, 19 Rue des Arts et Métiers, 38000 Grenoble, pour la soirée projection/débat/repas/concert “Hommage aux femmes battantes”, dans le cadre du mois décolonial.
Dans le cadre du Mois décolonial, nous voulons rendre hommage aux femmes qui se battent aux foyers, au travail, aux champs, dans la culture, en uniformes, dans les hôpitaux, partout…
Au programme durant cette soirée :
- Débat sur l’Égalité et le respect
- Projection du court documentaire de Clara BOFFY
- Concert / jam féminin
- Restauration
INTERVENANT•E•S :
- Annick BOUSBA : Directrice Socio-Culturelle
- Carole, “K’a” : Depuis plus de 10 ans elle accompagne le groupe K’alam à Grenoble, et fait depuis peu des prestations solos. Simplicité et présence, voix et guitare, piano, kora, tempura…
- Léa DESSENNE : Musicienne, compositrice, chanteuse. Elle s’inspire tant des musiques traditionnelles que des musiques actuelles. Léa se promène entre hip-hop et accordéon, entre la rage et la joie. Elle fonde la Cie Mégaptère en 2019, qui propose des concerts pour adultes et pour enfants, dans lesquels elle évoque les migrations, l’exil, en mélangeant humour et gravité. La Cie développe aussi la Radio Grain de Folie, qui donne la parole à des personnes ayant des fragilités psychiques – occasion pour s’interroger sur nos folies, tant collectives qu’intimes et pour inventer d’autres récits sur la normalité. Elle travaille en étroite collaboration avec Norbert Pignol.
- Maïlys CHICOLA : Chanteuse, interprète, guitariste avec des influences soul et reggae, funk, rock variable. Émouvante de par son écriture, à la fois simple et surréaliste, chargée de symboles. Avec Maïlys, vivez un instant de suspension !
- Clara BOFFY : Voix. Canadienne, Espagnole et Française, Clara ramène un brin de mélodie des terres qu’elle sillonne. Elle vous fera voyager avec la douceur de sa voix et par la force de ses émotions.
- Niankatan : Chant, danse, d’origine sénégalaise, Niankatan milite pour l’égalité des femmes en Afrique.
Pour rappel, nous ne prenons pas la CB.
Stand Antigone “Face à l’extrême droite, le racisme et l’impérialisme Français, comment lutter ?”.
Antigone tiendra un stand à la salle Moyrand, 29 Rue Moyrand, 38100 Grenoble, pour la table ronde “Face à l’extrême droite, le racisme et l’impérialisme Français, comment lutter ?”, dans le cadre du mois décolonial.
19H : Ouverture des Portes :
Buffet et tables d’informations sur l’Antifascisme.
20H-21H : Présentation du travail d’Ugo PALHETA et Stéphane FRANCOIS.
En leur présence il s’agira d’une part de se questionner sur les différents éléments qui participent et accélèrent la montée du fascisme et d’autre part d’interroger la place de cette idéologie en France mais également sur la scène internationale.
21H-22h :
Présentation de l’Action Antifasciste – Grenoble (AFA) et du collectif Réseaux de Lutte contre le Fascisme – Comité Grenoble (RLF).
Nous présenterons nos différentes lignes politiques ainsi que leur mise en pratique au seins des multiples luttes grenobloise.
>>> INTERVENANTS
- Ugo PALHETA, sociologue et militant, a travaillé sur le processus de fascisation et l’émergence d’une nouvelle internationale fasciste.
- Stéphane FRANCOIS, chercheur et historien, a travaillé sur les « contre-cultures » d’extrême-droites, leurs logiques identitaires et leurs réseaux internationaux.
Pour rappel, nous ne prenons pas la CB.

Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).
Soirée de Luttes contre la destruction de terres partout en France avec La lutte des Sucs, le Verger du Turfu et Le quartier libre des Lentillères, Buffet sur place.
Une soirée interluttes pour présenter d’autres luttes en cours, dans la région et au delà. Partout en France, malgré la loi Zero Artificialisation Nette, les projets de bétonisation des terres agricoles ne cessent de se développer, que ce soit pour un écoquartier, une déviation routière ou un complexe industriel.
Cette soirée s’inscrit dans le cadre de la semaine Prenons les terres du 31 mars au 9 avril. Une semaine d’action et de réflexion contre l’accaparement des terres à Grenoble organisée par les collectifs LUCSE (Lutte pour un Usage Collectif et Solidaire des Espaces), Stop métrocâble et STop Micro.
Ouverture et buffet : 19H
Présentation : 20H
PRIX LIBRE

Les permanences du CAR38 sont ouvertes à toustes celles et ceux qui ont
envie de discuter en vrai de répression, poser des questions sur des
démarches juridiques ou sur le CAR, partager des expériences, avoir des
conseils, BREF. La permanence du dimanche, c’est le CAR comme
d’habitude, mais en vrai et avec des canap’.

L’atelier poésie a lieu le troisième dimanche de chaque mois, de 17h30 à 19h30.

La lutte emprisonnée : répression, droit et révolution dans l’Italie des années 1970
Si l’Italie des années 1970 et sa formidable ébullition sociale et politique commencent à être bien documentées en France, la question du “front de lutte” qui s’ouvre autour de la répression demeure peu traitée. La politisation des détenus de droit commun dans les prisons italiennes de la fin des années 1960 est le point de départ d’une analyse qui se déplace, au fil des années, vers la question de la violence révolutionnaire des groupes armés et la riposte de l’État à l’extérieur mais, surtout, à l’intérieur des prisons.
Ouverture : 19h
Présentation : 20h
Antigone tiendra un stand de librairie à la fin de la manifestation du 1er Mai.

Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).
![[ANNULEE] "Une société de contrôle ?" Jeudi 4 Mai 2023](https://www.bibliothequeantigone.org/wp-content/uploads/2023/04/2023-05-04-controle.png)
Enfermements, surveillance électronique, gestion des risques et gouvernementalité algorithmique
Nous serions ainsi passés dans une société de contrôle. Un nouveau monde dominé par des technologies nouvelles permettant d’inventer des manières de gouverner et d’être gouverné inédites. Ces changements radicaux impliqueraient un renouvellement total de nos catégories de pensée qui resteraient construites sur des concepts dépassés. La question politique ne serait plus celle de la loi, ni celle de la norme, mais celle de la régulation en temps réel des comportements dans une grande boucle cybernétique de rétroaction. Dit comme cela, la notion de contrôle provenant des philosophies de Deleuze et de Foucault a l’apparence d’un “mythe” politique qu’il serait urgent de déconstruire. Nous proposons ici autre chose. Ne pas céder à la séduction du “plus jamais comme avant”, pas non plus à la facilité du “rien de nouveau sous le soleil”, mais proposer de mettre le concept de contrôle au travail au service d’une “analytique critique de la politique”.
À partir d’une distinction conceptuelle de trois technologies politiques – la souveraineté, la discipline et le contrôle – nous montrerons comment elles s’articulent toujours dans des dispositifs de pouvoir concrets : d’enfermement, de surveillance électronique, de gestion des risques criminels et de gouvernementalité algorithmique. Dans ces configurations, notre problème n’est donc pas d’être gouvernés “au contrôle”, mais d’être à la fois punis, normés et régulés. Éclectisme qui dessine un régime de domination proprement postmoderne caractérisé par la saturation et les injonctions contradictoires entre nouvelles et anciennes manières de gouverner.
Olivier Razac est Maître de conférences en philosophie à l’université Grenoble Alpes. Il a publié notamment : Histoire politique du barbelé (Flammarion, 2009).
Ouverture : 19h – Présentation : 20h
PRIX LIBRE

Rencontre avec Anastasia Riabchuk, Académie Mohyla-Kyïv, chercheure accueillie en France dans le cadre du projet PAUSE, membre du comité de rédaction de Commons: Journal of Social Criticism et militante.
Anastasia présentera les réactions des gauches ukrainiennes à la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine depuis 2014 et les initiatives d’entraide et de solidarité qui ont été mises en place en Ukraine depuis le début de l’agression en février 2022. Elle évoquera en outre les débats intenses aujourd’hui en Ukraine sur les enjeux entourant la reconstruction du pays.
La discussion sera animée par Perrine Poupin et Olga Bronnikova
Ouverture 19h
Presentation 20h
PRIX LIBRE

Le secret-défense : un enjeu démocratique qui concerne tout le monde
En France, l’accès à certains documents, autant militaires que civils, est limité au nom de la raison d’État, censée représenter l’intérêt supérieur de la nation. Dans diverses affaires judiciaires, l’État français use de manœuvres pour entraver la recherche de la vérité par les familles, les historiens, les chercheurs et pour empêcher que justice soit rendue aux victimes.
Certaines de ces affaires peuvent concerner n’importe qui, comme celles concernant des accidents de bâtiments, de bateaux ou d’avions. D’autres sont très politiques ; on présentera comme exemple des affaires du passé, comme le rôle de la France au Burkina-Faso en 1987 ou au Rwanda entre 1990 et 1994, et d’autres d’une actualité brûlante, comme l’assassinat de militants kurdes en plein Paris. Dans tous les cas, cela pose une question qui concerne tout le monde, celui du rapport de forces entre gouvernants et gouvernés.
Avec François Graner, co-auteur avec R. Doridant de L’État français et le génocide des Tutsis au Rwanda (Agone, 2020), et membre du collectif Secret défense – un enjeu démocratique au titre de l’association Survie.
Ouverture des portes : 19h.
Présentation : 20h.
Prix libre.

Avec Valérian (doctorant sur les communs culturels) et Elsa (Master 2 Géopoésis, en stage à Modop).
De la redécouverte récente de l’idée de “bien communs” dans les années 70 à l’évolution vers “les communs”, avec l’ouverture de la notion aux nouveaux communs et l’intérêt placé sur le “commoning” qui met l’accent sur les processus collectifs, cet atelier permettra une introduction à la notion. Un temps d’exposé sera suivi de questions-réponses puis d’un temps de réflexion en petits groupes.
Cette soirée se terminera par la poursuite d’échanges informels autour de boissons et de nourriture.
18h30 – 20h30
Prix libre
LA PAIX !
Pour ne pas laisser aux discours majoritaires le sens de ce mot qui en font l’opposé de la guerre et du conflit, et le confondent avec l’ordre et la répression…
… pour s’en ressaisir, le comprendre comme un processus continu qui donne sa place au conflit, lui permet de s’exprimer, de faire entendre les besoins de ses acteur.ices, rend visibles les violences invisibilisées et conduit à plus de justice sociale.
Modop propose une exploration de ce thème pour les Rencontres 2023 à travers les contributions des intervenant.es.
Nous parcourrons tour à tour les manifestations de maintien de l’ordre et du contexte répressif sous prétexte de paix, puis les propositions de fonctionnements différents, qui donnent leur place à une expression d’autres voix.