On fait appel à une assemblée antispéciste parce que dès qu’on n’est pas organisé·es, le marché va proposer des versions inefficaces mais rentables d’actions pour chaque question liée à la domination. Apparemment, il y a toujours plus de propositions véganes aux restos, mais en même temps les abattoirs tournent toujours à plein régime et il y a beaucoup de pénurie dans les sanctuaires.
On fait appel à une assemblée antispéciste parce qu’on trouve que l’antispécisme est à peine discuté dans les milieux militants grenoblois. Nous voyons besoin d’agir !
Agir collectivement pour faire connaître et pousser les luttes antispécistes et la problématique derrière l’exploitation des animaux non-humains. Pour faire connaître ses liens avec les différentes dominations : capitaliste, sexiste, raciste, capacitiste, coloniale, etc.
Nous accueillons les permanences de Cocoteus, le deuxième mercredi du mois de 19h à 20h. Venez discuter avec les membres de ce projet !
Cocoteus est un projet d’hébergement de sites web qui questionne l’évolution d’Internet.
Soit :
un serveur diurne, éteint de minuit à 8h du matin
des sites statiques, sans publicité, sans traçage, sans cookies
des sites simples pour des informations locales et/ou temporaire.
Le deuxième dimanche du mois, de 18h à 20h, le CAR 38 tient une permanence à Antigone :
Les permanences du CAR 38 sont ouvertes à tous·tes celles et ceux qui ont envie de discuter en vrai de répression, poser des questions sur des démarches juridiques ou sur le CAR, partager des expériences, avoir des conseils… Bref, la permanence du dimanche, c’est le CAR comme d’habitude, mais en vrai et avec des canap’.
Rencontre avec Sabri Giroud autour de l’ouvrage La Palestine en 50 portraits – de la préhistoire à nos jours, dont il a assuré la direction.
Cet ouvrage est le fruit d’années de travail de quarante-cinq auteurs et autrices (historiennes et historiens, anthropologues, archéologues…). Il nous invite, à travers 50 portraits de femmes et d’hommes connu·es et inconnu·es, à partir à la découverte de l’histoire d’une Palestine multiculturelle et multiconfessionnelle, sur plusieurs siècles.
“Expulsés des lieux comme du temps, les Palestinien·nes souffrent jusqu’à ce jour du déni de leur existence, de leurs racines, de leur avenir.” (extrait de la quatrième de couverture du livre)
De toute part, l’idée est ressassée, plus ou moins ouvertement, que les frontières sont trop perméables et pas suffisamment contrôlées, que si des personnes meurent, ce sont les passeurs les responsables… Par ailleurs, il est communément admis que nous vivons dans une Europe ouverte, multiculturelle et respectueuse des droits de l’homme.
Lors de cette soirée, nous voulons vous exposer une toute autre réalité : celle des frontières extérieures, toujours plus dangereuses et meurtrières, celle de politiques nationales et européennes qui perpétuent. la domination coloniale et impérialiste à travers le contrôle des migrations.
Cet exposé mis-en-scène dure environ 2h et sera suivi d’une discussion. Il a été créé par des personnes de Grenoble (confrontiere@riseup.net).
Cette soirée est organisée avec le collectif Feu aux frontières, qui organise une série d’événements autour de du 3 au 17 février. Voici la présentation de leur collectif :
Pour certain·es les frontières sont invisibles. Pour d’autres, elles existent partout et tout le temps. Des montagnes des Alpes à la Manche, les frontières maltraitent et tuent des êtres humains. Leur violence
infiltre même nos quotidiens grenoblois.
Les frontières sont des armes. Des armes qui tuent dans les pays empêchés de se reconstruire
politiquement et économiquement. Des armes qui tuent aux portes de nos pays, en chassant qui n’a pas les bons papiers ou la bonne couleur de peau. Des armes qui tuent, et rendent la vie violente à l’intérieur même de nos société. Une fois en territoire Français, les exilé·es sont confrontés à de
nouvelles frontières, à l’école, au travail, dans nos rapports sociaux, dans les tribunaux, qui ferment les portes d’une vie digne.
Ces violences appellent aux luttes. Nous voulons faire vivre ces luttes.
Nous voulons en parler, apprendre, faire vivre les collectifs qui se mobilisent déjà et montrer qu’il est possible et nécessaire d’agir depuis Grenoble. C’est pourquoi nous vous invitons chaleureusement à
cette série d’événements.
Prix libre
Lisez-vous encore la presse indépendante papier ?
La bibliothèque Antigone dispose d’un secteur presse indépendante de qualité et pourtant les numéros circulent peu. Ce constat nous a donné envie de mettre en lumière certains acteurs de cette presse.
Alors pour cette soirée, Antigone recevra une partie de l’équipe du CQFD, le mensuel marseillais de critique et d’expérimentations sociales, et aussi notre canard local, le Postillon. Après présentation de leurs histoires et de leurs dernières productions, nous discuterons de la presse indépendante, son économie et du médium papier.
Ouverture des portes : 19h
Soirée : 20h
Prix libre.
Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).
Un temps à arpenter les pensées de cet auteur tchèque. Les récits des jours qui passent, bribes éparses ou narrations tirées par le fil de la réflexion sur l’existence, la création, Dieu, le Diable, l’Amour, les machines à charbon et quelques autres vautours.
Pour cette première, Radio Campus est notre partenaire pour une retransmission en direct sur ses ondes 90.8. Et la librairie Antigone nous accompagne avec un stand de livres accordés aux mots lus.
Notre société est façonnée par une conception punitive de la justice, notamment issue du système pénal. Tout en condamnant la justice punitive, les milieux militants en reproduisent les pratiques de contrôle et de punition, et leurs violences : menace, exclusion, harcèlement, dénonciation publique et discrédit politique.
Pour sortir de cette impasse punitive, l’autrice fait le pari de la justice transformatrice, un terme forgé dans les années 1990 par la militante nord-américaine Ruth Morris. Une justice autonome et intracommunautaire qui œuvre pour la justice sociale, tout en permettant la transformation des individus, des collectifs et de la société. Pour l’autrice, les victimes, les agresseurs et les collectifs ont des choses à nous dire sur les violences.
Cet essai paraît dans un contexte caractérisé par la prégnance des forces réactionnaires, notre euphémisation des violences intracommunautaires et des personnes autrices de violences qui minimisent leurs actes. Ce à quoi s’agrippe le militantisme de l’influence, tirant individuellement profit de ce capital social. Elsa Deck Marsault fait le pari que c’est en reconnaissant les mécanismes punitifs dans la résolution des conflits que les milieux militants pourront se les (ré)approprier et les dépasser, pour mieux lutter.
Malheureusement, la soirée de présentation pour Faire Justice : Moralisme progressiste et pratiques punitives dans la lutte contre les violences sexistes, initialement prévue le lundi 15 janvier à Antigone, a été annulée et ne sera pas reportée. Après avoir énormément tourné pendant 4 mois, l’autrice a besoin de se recentrer.
- Chaque groupe de 2 ou 3 personnes est assigné à des pages spécifiques du livre. Nous ajusterons en fonction du nombre de personnes présentes, le nombre de pages à lire et le nombre de personnes par groupe. Idéalement, entre 10 à 15 pages par groupe et des groupes de 2 à 3 personnes.
Puis, on déterminera le nombre de passages en fonction du nombre de pages du livre et du nombre de groupes. - Chaque groupe lit et discute de ces pages dans le but de faire une restitution collective.
- Chaque groupe présente ses pages. On progresse ainsi de groupe en groupe, en suivant la trame du livre.
- Enfin, nous proposerons un temps d’échange collectif pour mettre en écho le livre avec nos expériences collectives et difficultés.
Ouverture : 13h30
Arpentage : 14h00
Prix libre
Du 26 février au 3 mars aura lieu la Semaine pour la Palestine 🇵🇸, organisée par le Collectif uni.e.s pour la Palestine.
Vendredi 1 mars de 20h à 21h30 aura lieu la table ronde L’architecture de la colonisation à Antigone 🍉
Dans son projet de recherche intitulé L’architecture de colonisation : la barrière de séparation en Palestine occupée, un regard multidisciplinaire est porté sur la barrière érigée de façon illégale en 2002. Cet objet en béton armé de 8 mètres de haut serpente la Palestine occupée, fragmentant davantage un territoire déjà dévasté par le projet colonial sioniste.
Il s’agirait d’explorer comment la barrière se déploie simultanément sur plusieurs dimensions (physique, administrative, économique, affective, et sociale) constituant ainsi un véritable outil de colonisation dynamique et multidimensionnelle.
Dans l’entourage d’Anne Humbert tout le monde déserte ou veut déserter. Devenir maraîchère bio, paysan-boulanger ou charpentière.
Problèmes de boulot, problèmes de couple ? Il faut rompre, déserter, c’est la solution. Un acte de rupture radicale qui pourrait même favoriser une transformation sociale positive, écologique et anticapitaliste.
L’autrice de Tout plaquer : La désertion ne fait pas partie de la solution… mais du problème, elle, ne pense pas que la désertion améliore la société, ni même qu’elle soit un acte subversif. La désertion repose sur un imaginaire néolibéral, individualiste et inégalitaire ; seules les personnes dotées d’un fort capital économique, social et culturel s’en sortiront. Mais qu’en est-il des autres ?
Nous vous invitons à venir questionner notre rapport à l’engagement ou à l’abandon et l’éventail de nos possibles ou limites en fonction de nos situations sociales et économiques…
Ouverture des portes : 19h
Soirée : 20h
Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).
Rencontre, discussion et exposition tirée du livre Charbonniers ! Alchimie entre art, mémoire et environnement.
L’artiste Sébastien Perroud et l’historien Philippe Hanus présenteront l’ouvrage pluridisciplinaire Charbonniers ! Alchimie entre art, mémoire et environnement du collectif Culture Ailleurs (éditions Terre Vivante), pour donner à voir la pratique ancestrale du charbonnage, la mémoire des charbonniers émigrés du Vercors et leur appropriation dans le domaine artistique comme ses applications contemporaines et pragmatiques (comme le biochar).
L’association Culture Ailleurs travaille depuis 2010 sur l’univers des charbonniers en forêt et vise à ouvrir notre regard sur le charbon végétal, cet artisanat ancestral au cœur des territoires et pourtant méconnu, et à nous interroger sur son usage pour réduire nos impacts. Charbonniers aborde l’occupation et l’exploitation de la forêt – avec la valorisation des restes de coupes forestières –, le charbon, bien sûr – avec les techniques de charbonnage et ses utilisations pratiques –, mais aussi la métallurgie, les mobilités, les migrations transalpines, ou encore les enjeux environnementaux.
Artistes : Emmanuel Breteau, Kristof Guez, Sébastien Perroud, Yannick Siegel.
Ouverture des portes : 19h.