Antigone tiendra un stand de librairie à la fin de la manifestation du 1er Mai.
Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).
Enfermements, surveillance électronique, gestion des risques et gouvernementalité algorithmique
Nous serions ainsi passés dans une société de contrôle. Un nouveau monde dominé par des technologies nouvelles permettant d’inventer des manières de gouverner et d’être gouverné inédites. Ces changements radicaux impliqueraient un renouvellement total de nos catégories de pensée qui resteraient construites sur des concepts dépassés. La question politique ne serait plus celle de la loi, ni celle de la norme, mais celle de la régulation en temps réel des comportements dans une grande boucle cybernétique de rétroaction. Dit comme cela, la notion de contrôle provenant des philosophies de Deleuze et de Foucault a l’apparence d’un “mythe” politique qu’il serait urgent de déconstruire. Nous proposons ici autre chose. Ne pas céder à la séduction du “plus jamais comme avant”, pas non plus à la facilité du “rien de nouveau sous le soleil”, mais proposer de mettre le concept de contrôle au travail au service d’une “analytique critique de la politique”.
À partir d’une distinction conceptuelle de trois technologies politiques – la souveraineté, la discipline et le contrôle – nous montrerons comment elles s’articulent toujours dans des dispositifs de pouvoir concrets : d’enfermement, de surveillance électronique, de gestion des risques criminels et de gouvernementalité algorithmique. Dans ces configurations, notre problème n’est donc pas d’être gouvernés “au contrôle”, mais d’être à la fois punis, normés et régulés. Éclectisme qui dessine un régime de domination proprement postmoderne caractérisé par la saturation et les injonctions contradictoires entre nouvelles et anciennes manières de gouverner.
Olivier Razac est Maître de conférences en philosophie à l’université Grenoble Alpes. Il a publié notamment : Histoire politique du barbelé (Flammarion, 2009).
Ouverture : 19h – Présentation : 20h
PRIX LIBRE
Rencontre avec Anastasia Riabchuk, Académie Mohyla-Kyïv, chercheure accueillie en France dans le cadre du projet PAUSE, membre du comité de rédaction de Commons: Journal of Social Criticism et militante.
Anastasia présentera les réactions des gauches ukrainiennes à la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine depuis 2014 et les initiatives d’entraide et de solidarité qui ont été mises en place en Ukraine depuis le début de l’agression en février 2022. Elle évoquera en outre les débats intenses aujourd’hui en Ukraine sur les enjeux entourant la reconstruction du pays.
La discussion sera animée par Perrine Poupin et Olga Bronnikova
Ouverture 19h
Presentation 20h
PRIX LIBRE
Le secret-défense : un enjeu démocratique qui concerne tout le monde
En France, l’accès à certains documents, autant militaires que civils, est limité au nom de la raison d’État, censée représenter l’intérêt supérieur de la nation. Dans diverses affaires judiciaires, l’État français use de manœuvres pour entraver la recherche de la vérité par les familles, les historiens, les chercheurs et pour empêcher que justice soit rendue aux victimes.
Certaines de ces affaires peuvent concerner n’importe qui, comme celles concernant des accidents de bâtiments, de bateaux ou d’avions. D’autres sont très politiques ; on présentera comme exemple des affaires du passé, comme le rôle de la France au Burkina-Faso en 1987 ou au Rwanda entre 1990 et 1994, et d’autres d’une actualité brûlante, comme l’assassinat de militants kurdes en plein Paris. Dans tous les cas, cela pose une question qui concerne tout le monde, celui du rapport de forces entre gouvernants et gouvernés.
Avec François Graner, co-auteur avec R. Doridant de L’État français et le génocide des Tutsis au Rwanda (Agone, 2020), et membre du collectif Secret défense – un enjeu démocratique au titre de l’association Survie.
Ouverture des portes : 19h.
Présentation : 20h.
Prix libre.
Avec Valérian (doctorant sur les communs culturels) et Elsa (Master 2 Géopoésis, en stage à Modop).
De la redécouverte récente de l’idée de “bien communs” dans les années 70 à l’évolution vers “les communs”, avec l’ouverture de la notion aux nouveaux communs et l’intérêt placé sur le “commoning” qui met l’accent sur les processus collectifs, cet atelier permettra une introduction à la notion. Un temps d’exposé sera suivi de questions-réponses puis d’un temps de réflexion en petits groupes.
Cette soirée se terminera par la poursuite d’échanges informels autour de boissons et de nourriture.
18h30 – 20h30
Prix libre
LA PAIX !
Pour ne pas laisser aux discours majoritaires le sens de ce mot qui en font l’opposé de la guerre et du conflit, et le confondent avec l’ordre et la répression…
… pour s’en ressaisir, le comprendre comme un processus continu qui donne sa place au conflit, lui permet de s’exprimer, de faire entendre les besoins de ses acteur.ices, rend visibles les violences invisibilisées et conduit à plus de justice sociale.
Modop propose une exploration de ce thème pour les Rencontres 2023 à travers les contributions des intervenant.es.
Nous parcourrons tour à tour les manifestations de maintien de l’ordre et du contexte répressif sous prétexte de paix, puis les propositions de fonctionnements différents, qui donnent leur place à une expression d’autres voix.
Moment pour partager des textes ayant trait à l’anarchie, et échanger, débattre sur ceux-ci et leurs sujets. Venir sans texte est possible !
Un nouvel événement qui devrait avoir lieu chaque troisième vendredi du mois.
“Les classes dominantes sont-elles vraiment écolo ?” avec Aude Vidal
Les classes sociales qui s’emparent de l’écologie aujourd’hui sont elles vraiment écolo ? Dans nos villes,
est-ce qu’habiter un écoquartier, rouler en vélo-cargo et manger bio aide à garder la planète habitable ?
Ou est-ce que les stratégies de distinction sociale de nos voisins, voisines (et peut-être aussi les nôtres)
contribuent à mal poser le problème ? Et plus largement, où nous mène l’écologie des riches et comment lutter contre elle ?
Aude Vidal mange bio et fait du vélo.
Elle a animé plusieurs revues politiques et depuis elle est l’autrice d’ouvrages sur l’imprégnation des idées libérales en milieu écolo et féministe. On lui doit Égologie, La Conjuration des égo et Le Revenu garanti, une utopie libérale.
Ouverture : 19h
Présentation : 20h
PRIX LIBRE
Soirée organisée avec Les Amis du Monde Diplomatique.
A la veille de la manifestation du 6 juin contre le passage de l’âge de la retraite à 64 ans, projection de Home, sweet home (Le home se révolte), un film belge de Benoît Lamy (1973) d’une brûlante actualité.
Home, sweet home c’est l’histoire d’une révolte de vieux, toniques, pugnaces, savoureux, qui veulent vivre, profiter de la vie qui leur reste, dans une maison de retraite (un Home en Belgique) où ils ne sont destinés qu’à végéter sous la coupe de l’Autorité.
Réalisé par un jeune de 27 ans qui avait passé mai 68 en dépavant Paris, il devait s’appeler, en hommage à Raul Vaneigem, Traité du savoir vivre à l’usage des vieilles générations.
Interprété par une galerie d’actrices et d’acteurs formidables de véracité, majoritairement non-professionnels, trouvés dans les maisons de la culture que sont les bars de Bruxelles, c’est un film plein de vitalité, d’humour, de gravité aussi. Un film qui donne le moral, qui donne envie de ne rien céder au monde qu’on nous prépare !
Ouverture à 19h
Projection à 20h
Prix Libre
Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).
Moment pour partager des textes ayant trait à l’anarchie, et échanger, débattre sur ceux-ci et leurs sujets. Venir sans texte est possible !
Un nouvel événement qui devrait avoir lieu chaque troisième vendredi du mois.
L’atelier poésie a lieu le troisième dimanche de chaque mois, de 17h30 à 19h30.
Pour cette nouvelle rencontre poétique, nous proposons comme thème une nouvelle fois la poésie régionale. En effet, il y avait peu de monde la dernière fois, aussi nous avons décidé de garder le même thème pour cette nouvelle séance. Il y a bien sûr aussi le vrac où chacune et chacun lit les textes de son choix sans tenir compte du thème. Au plaisir de vous voir, entendre le 18 juin.
L’UCL Grenoble organise une rencontre-apéro avec l’auteur à/avec Antigone, le 30 juin à partir de 18H30, pour discuter anarchisme !
Qu’est-ce que l’anarchisme ?
Ses adversaires expédient volontiers la question en le réduisant à un milieu
contre-culturel, à un état d’esprit anticonformiste, à une posture esthétique… Autant de
façons de lui rogner les griffes, de le dépolitiser, de le sortir de l’Histoire.
Ce petit livre montre en quoi il est, au contraire, un courant très politique, structuré,
porteur d’une alternative au capitalisme et d’une vision globale de transformation de la
société.
En s’appuyant tant sur les « grands auteurs » du passé que sur les orientations actuelles
du mouvement libertaire, l’auteur s’efforce de répondre succinctement à dix questions
que peuvent se poser celles et ceux qui veulent en savoir plus.
Guillaume Davranche est journaliste et chercheur indépendant. Il est l’auteur de “Trop
jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à guerre (1909-1914)”, et a collaboré
au dictionnaire Maitron des anarchistes.”
Vendredi 30 Juin à 18h30
Prix Libre