
Cher·es ami·es adhérent·es ou utilisateur·ices du local d’Antigone, vous êtes convié·es chaque premier dimanche du mois au GRAND MÉNAGE COLLECTIF ! Haut les cœurs ! Le mieux est de prévenir (c’est bon pour le moral du groupe !), mais débarquer à l’improviste est possible aussi ! 😉
Ce mois-ci, le grand ménage est exceptionnellement décalé au 8 janvier… le premier dimanche du mois, c’est le premier janvier, et Antigone sera exceptionnellement fermée pour l’occasion !

L’atelier poésie a lieu le troisième dimanche de chaque mois, de 17h30 à 19h30.
Le Collège de Pataphysique a été fondé en 1948 par Alfred Jarry, fondateur posthume et involontaire. L’école rendue célèbre, en ce domaine scientifique extrêmement pointu, forma de prestigieux pataphysiciens reconnus de par le monde : René Daumal, Julien Torma, Marcel Duchamp, Joan Miró, Eugène Ionesco, Boris Vian, Raymond Queneau et Jean Dubuffet. L’OuLiPo, l’Ouvoir de Littérature Potentielle, est une branche fructueuse issue de la pataphysique.

Présentation de la réédition française du livre de Steve Wright, À l’assaut du ciel. Histoire
critique de l’opéraïsme, Entremonde, collection Senonevero, Genève/Paris, 2022.
Antigone, Grenoble, jeudi 19 janvier 2023.
L’operaïsme a été un courant marxiste radical et hétérodoxe qui a influencé les idées et les
pratiques de l’Italie des années 1960-1970. Le livre de Steve Wright en reconstitue l’histoire
intellectuelle et sociale depuis son émergence dans les années 1950 jusqu’à son effondrement
au seuil des années 1980 à travers l’histoire des théories, des tendances et des ruptures qui
l’ont marquées. Marie Thirion, préfacière du livre et chercheuse sur l’histoire de l’opéraïsme,
Guillaume Guidon, spécialiste du Soccorso rosso, et Elisa Santalena, spécialiste des Brigades
rouges et de la question carcérale, évoqueront les spécificités de l’opéraïsme pour ensuite
examiner l’une des îles de cette constellation, la Vénétie, ainsi que la réception française de ce
courant.
Ouverture : 19h
Présentation : 20h
Entrée à prix libre.

Présentation-discussion tout public.
Subtil Béton est un roman d’anticipation politique, écrit et dessiné à de nombreuses mains, qui se déroule au début des années 2040. C’est un récit choral dont les multiples voix ricochent pour dépeindre une société modelée par le fascisme, où se répondent la tendresse, les peurs et les espoirs. Le livre est accompagné d’une grande carte-affiche qui représente la ville où se déroule l’histoire.
Entre 2007 et 2021, Subtil Béton a été écrit à partir d’ateliers d’écriture féministe puis retravaillé, relu et réécrit de nombreuses fois.
Samedi 28 janvier à 20h (ouverture des portes à 19h), quelques membres du collectif d’autrices des Aggloméré·e·s seront à Antigone pour présenter le livre, échanger sur les thématiques que le roman explore et l’aventure qu’a représentée sa fabrication.
Ouverture : 19h
Présentation : 20h
PRIX LIBRE
o ° ___ ° o .-' `'. o ° / \ ° . o · . o SUBTIL| ; ° o | |BÉTON o ___.--, _.._ |0) ~ 0) | _.---'`__.-( (_. __.--'`_.. '.__.\ '--. \_.-' ,.--'` `""` ( ,.--'` ',__ /./; ;, '.__.'` __ °૰ _`) ) .---.__.' / | |\ \__..--"" """--.,_ `---' .'.''-._.-'`_./ /\ '. \ _.-~~~````~~~-._`-.__.' | | .' _.-' | | ·\ \ '. LES ° `~---` \ \/ .' ° \ \ '. '-._) AGGLOMÉRÉ·E·S o \/ / \ \ `=.__`~-. / /\ ° o `) ) / / `"".`\ , _.-'.'\ \ / / ( ( / / ° `--~` ) ) .-'.' '.'. | ( o (/` ( (` o ) ) '-; ` '-; (-' https://subtilbeton.org/

Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).

“Les cours en visio me donnent envie de mourir, seulement personne ne veut me croire. Mon exagération supposée est perçue comme le signe de ma bonne santé mentale. On te connaît, Marion. C’est bien toi. Tu en fais toujours des caisses. Tu en rajoutes. […] Allez, ça va passer, arrête un peu ton char, c’est bon, c’est pas la mer à boire de faire des cours en visio, y a des pays qui sont en guerre.”
S’adapter, innover, télé-enseigner : Marion Honnoré nous raconte la “continuité pédagogique” en temps de Covid, quand la pandémie accélère la volonté de l’Éducation nationale de dématérialiser l’école.
Ouverture : 19h
Présentation : 20h

“Everything is free, do your own thing.”
Automne 1966. C’est avec ce mot d’ordre que les Diggers, un petit groupe de jeunes révoltés issus du théâtre, cherchent à radicaliser les enfants-fleurs en train de converger vers San Francisco. Référence faite aux paysans anglais du XVIIè siècle menés par Gerrard Winstanley qui s’étaient appropriés des terres seigneuriales pour les cultiver en commun, les Diggers de San Francisco s’emparent du quartier de Haight Ashbury et y cultivent les graines d’une utopie en acte. Partisans du “théâtre guérilla”, ils mettent en scène leur rêve d’une vie Libre et Gratuite, distribuent des repas, ouvrent des magasins gratuits, organisent de gigantesques fêtes et réclament la rue comme théâtre de leurs actions politiques critiques, subversives et festives. Entrés dans la légende de la contre-culture avec le flamboyant roman autobiographique d’Emmett Grogan, Ringolevio, les Diggers ont traversé les années 1960 comme un de ces “orgasmes de l’histoire” qui jaillissent çà et là, aussi intense que court, et pour lequel il est autant question de révolution que de plaisir…
Alice Gaillard est historienne, autrice de l’ouvrage Les Diggers : Révolution et contre-culture à San Francisco (1966-1968) et co-réalisatrice du film Les Diggers de San Francisco pour lequel elle a rencontré la plupart des membres du groupe. La projection sera suivie d’un échange avec elle.
Ouverture des portes : 19h.
Projection : 20h.

Livraisons des Echangismes Littéraires
Chaque premier mercredi du mois !
Oyez oyez, vous qui vous morfondez,
tout triste dans votre canapé,
à l’échangisme littéraire, n’hésitez plus, venez !
Venez échanger autour d’un bouquin,
Venez faire découvrir aux autres vos coups de cœur,
Venez sans haine et sans crainte,
Venez, vous y trouverez le bonheur
Tout livre accepté : roman, bande dessinée, manga, comics, conte, essai, théâtre, poésie, et bien plus encore ! (youpi)
Chaque premier mercredi du mois, (youpi!)
à la bibliothèque d’Antigone, (youpi!)
Sur des fauteuils très sympas, (youpi!)
Et pour vous faire une idée, vous pouvez retrouver ici les livraisons des derniers échangismes littéraires (youpi!).

Les permanences du CAR38 sont ouvertes à toustes celles et ceux qui ont
envie de discuter en vrai de répression, poser des questions sur des
démarches juridiques ou sur le CAR, partager des expériences, avoir des
conseils, BREF. La permanence du dimanche, c’est le CAR comme
d’habitude, mais en vrai et avec des canap’.

Cette année, dans le cadre du mois décolonial, nous souhaitons aborder les sujets de l’antisémitisme et de l’islamophobie.
Nous partirons d’une présentation des enjeux historiques et notamment du rôle du colonialisme occidental et de l’État d’Israël dans la mise en opposition de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Qu’en est-il également de la parole et actes antisémites et islamophobes tant au niveau de l’État français que dans les classes populaires ? Nous nous pencherons également sur l’expression de ces formes de racisme au sein de la gauche. Les récentes évolutions lexicales dans le domaine juridique pourront également être discutées. De ces constats, nous pourrons nous interroger sur nos ou les expériences militantes antiracistes face à la montée de l’islamophobie et aux dynamiques mutuelles d’instrumentalisation entre ces deux formes de racisme.
Ouverture : 13h
Présentation : 14h
Le mois décolonial.
Cet événement, lancé en 2021, en est à sa 3ème édition. Il a lieu du 4 mars au 8 avril à Grenoble.
Une trentaine de structures se sont réunies cette année pour proposer une quarantaine d’événements avec une programmation riche autour des questions de la décolonisation : tables rondes, conférences, débats, ateliers, expos, concerts.

L’atelier poésie a lieu le troisième dimanche de chaque mois, de 17h30 à 19h30.
Le thème de la session “poésie Antigone” du mois de mars : C’est quoi la poésie ?
Afin d’aborder la question “d’une manière poétique”, et nous donner du grain à moudre, on propose la chose suivante : chacun-e apporte à la fois des textes qu’iel trouve “poétique” et d’autres textes qu’iel ne trouve “pas du tout poétique”…
A priori des textes de “poésie”, mais il est possible bien sûr de brouiller les catégories… Et si on veut, on complétera par des “textes de poètes” qui parlent de poésie.
Est-ce clair ? Sinon SOS poésie, 3615 ! A bientôt le 19 mars à 17h30 !
Stand Antigone « Pour une Écologie Pirate » avec Fatima Ouassak
Antigone tiendra un stand à la Salle 150, 90 Gal de l’Arlequin, 38100 Grenoble, pour la conférence « Pour une Écologie Pirate » avec Fatima Ouassak dans le cadre du mois décolonial.
PEPS profite de la sortie du dernier livre : Pour une écologie pirate Et nous serons libres de Fatima Ouassak pour l’inviter à discuter d’Ecologie Populaire.
En prolongement de La puissance des mères qui faisait des mères un « nouveau sujet révolutionnaire » pour lutter contre un système « capitaliste, sexiste et raciste », Fatima Ouassak poursuit la réflexion dans une perspective écologiste, féministe, internationaliste. Car l’écologie se meurt de son incapacité à s’adresser aux classes populaires alors que ce sont elles qui subissent le plus, polluent le moins mais sont les plus stigmatisées. La politologue montre comment toute écologie politique digne de ce nom doit s’ancrer dans les conditions matérielles d’existence des familles des quartiers populaires pour proposer à la jeunesse un véritable projet de libération.
Pour faire face au désastre environnemental, les mouvements écologistes parlent de plus en plus de la nécessité d’aller chercher dans les classes populaires de nouvelles troupes, dans l’objectif d’élargir le front des luttes. Or ce livre montre que cette stratégie d’élargissement, souvent paternaliste et centrée sur le point de vue des classes moyennes blanches, est vouée à l’échec.
Fatima Ouassak propose ici une autre stratégie, débarrassée du rapport colonial vis-à-vis des populations vivant dans les quartiers populaires, rapport qui les empêche de se sentir concernées par l’écologie. La question de l’ancrage territorial (on est ici chez nous) et la question de la liberté de circuler (on est chez nous partout) sont au cœur du projet de libération défendu dans ce livre. Questions cruciales pour des populations délégitimées et assignées à résidence de mille manières : quadrillage policier, résidentialisation (bétonnage/emmurage des espaces publics au prétexte de les « sécuriser »), pollutions (qui ont tendance à décourager la vie dans les espaces communs)… Questions, comme ce livre le montre, qui peuvent devenir le point de ralliement des luttes sociales, écologistes, féministes et antiracistes. Pour mener à bien cette démonstration, l’autrice se met notamment à hauteur d’enfants et de leurs visions du monde – ce sont eux, les premières victimes des diverses formes de pollutions – et puise dans les imaginaires écologiques de la culture populaire, à commencer par le célèbre manga One Piece, dont une phrase emblématique donne au livre son sous-titre.
- Fatima Ouassak est politologue, cofondatrice du Front de mères, premier syndicat de parents d’élèves des quartiers populaires, et de Verdragon, Maison de l’écologie populaire créée en 2021 sur le hauteurs de Bagnolet, en Seine- Saint-Denis. Elle préside le réseau Classe/Genre/Race et a participé à l’écriture de plusieurs ouvrages collectifs : Féminismes dans le monde (Textuel, 2020), L’Écologie au xxi e siècle (Reporterre/Le Seuil, 2020), Sororité (Point Seuil, 2021), Feu ! Abécédaire des féminismes présents (Libertalia, 2021) et à de nombreux articles.
Son premier essai, La Puissance des mères. Pour un nouveau sujet révolutionnaire (La Découverte, 2020) a reçu le Prix de l’essai féministe Causette 2021 et paraîtra en Poche en février 2022 (Point Seuil).